Lorsque vous visitez Thy-Marcinelle, vous croisez régulièrement des personnes qui travaillent au sein de l’entreprise depuis de nombreuses années. Notre aciérie met effectivement un point d’honneur à offrir de réelles perspectives d’avenir à ses ouvriers et employés.
Nous sommes allés à la rencontre de l’un de nos plus anciens collaborateurs, Franco Padre. Il travaille chez Thy-Marcinelle depuis 1990 et a pu occuper différents postes au sein de l’usine. Aujourd’hui responsable du service électrique du laminoir et du secteur froid, il nous parle du parcours qui lui a permis de s’épanouir dans son travail au quotidien.
Bonjour Mr Padre, pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre fonction de responsable du service électrique du laminoir et du secteur froid?
Ma première fonction, c’est d’assurer la sécurité de mon personnel. J’estime que la sécurité est très importante au sein d’un groupe et il faut donc rappeler chaque jour les consignes, afin d’éviter les accidents. Le métier d’électricien de maintenance n’est pas évident et l’électricité représente un danger invisible dont il faut se prémunir.
Ensuite, au service électrique, on fait beaucoup de préventif au niveau des installations électriques. On fait également du dépannage et du correctif. En résumé, on maintient le bon fonctionnement des installations et on en assure le revamping (rénovation) au fur et à mesure des projets et des investissements.
En tant que responsable électrique au niveau du laminoir et du secteur froid, je m’occupe aussi de la gestion du personnel de ces deux services très différents. Il s’agit de prendre en charge et de former chaque ouvrier aux différentes tâches qui lui seront confiées et d’assurer le bon fonctionnement des équipes.
Quel a été votre parcours au sein de Thy-Marcinelle ?
J’ai eu parcours très long et varié ! Je suis entré à Thy-Marcinelle le 1er juin 1990, à l’âge de 19 ans. Mon papa y travaillait comme pontier et m’a dit qu’on recherchait des électriciens industriels. J’étais diplômé en informatique, électronique et électricité. J’ai donc postulé et on m’a engagé en tant qu’électricien de la maintenance.
17 ans à la production
Après quelques semaines comme électricien, on m’a ensuite proposé un poste de chauffeur de four. Je l’ai accepté pour les responsabilités que ce métier impliquait à cette époque (il fallait en effet gérer un four à gaz de cent brûleurs). Ce pan de ma carrière m’a notamment permis d’aller me former à Paris.
Par la suite, pour faciliter le travail des opérateurs, certaines fonctions ont été centralisées, dont celle de chauffeur de four. Je suis donc devenu opérateur du laminoir. À ce moment-là, je m’occupais en partie du four et en même temps de la production dans son ensemble.
Un peu plus tard, j’ai eu l’opportunité de devenir contremaître de production du laminoir. Le métier de lamineur étant très spécifique, je suis d’abord allé travailler à la production pour apprendre directement le métier sur place. Je faisais alors des remplacements de contremaître lorsque c’était nécessaire.
Retour au service électrique
Au cours de cette période de formation, on m’a demandé de reprendre mon métier d’électricien car le responsable du service électrique approchait de l’âge de la pension. Comme cela correspondait davantage à ma formation initiale, j’ai bien sûr accepté !
Une nouvelle opportunité s’est présentée à moi, celle de devenir responsable de l’automation au niveau de la production. J’ai alors eu la chance d’aller me former durant quelques mois à l’usine de Tarente, en Italie. Il s’agissait de la plus grande usine du groupe Riva en Europe. Évoluée et moderne, elle servait alors d’exemple à suivre pour les autres entreprises. À mon retour en Belgique, je me suis occupé de projets d’automation et de projets de revamping de machines.
En 2015, suite au départ à la retraite de mon collègue, je suis devenu responsable du service électrique laminoir et froid. C’est le poste que j’occupe toujours actuellement.
Qu’aimez-vous dans votre travail ?
J’aime la variété des postes que j’ai occupés tout au long de ma carrière. Je suis une personne très motivée, qui aime le challenge, et travailler chez Thy-Marcinelle m’a permis d’évoluer et d’apprendre beaucoup de choses.
Le jeune homme timide que j’étais à 19 ans a pu rencontrer des personnes aux profils variés et s’en enrichir. J’ai accédé à des postes à responsabilités dans des domaines divers. Aucune journée ne ressemble à la précédente, c’est ce que j’aime et c’est d’ailleurs ce qui fait notre force au service électrique !
J’aime également le travail avec mes équipes, prendre en charge les nouveaux arrivants et tout particulièrement les stagiaires à qui j’ai à cœur de transmettre un maximum de mon expérience. Je cherche avant tout à les motiver et à les aider à prendre les bonnes décisions pour leur avenir.
De quoi êtes-vous le plus fier aujourd’hui ?
C’est précisément de ce parcours et de mon évolution. Je suis fier quand je vois le chemin parcouru et où j’en suis arrivé, car j’ai su relever les challenges qui se sont présentés à moi. Comme je le disais, je suis quelqu’un de motivé et tant que j’aurai la possibilité d’évoluer, je chercherai à le faire.
Je suis également fier quand je vois la réussite des personnes que j’ai contribué à former. Par exemple, lorsque mes stagiaires obtiennent de bons résultats lors de leurs examens, lorsqu’ils choisissent d’entamer des études supérieures dans un domaine spécifique, etc.
Que pouvez-vous dire aux candidats qui hésitent à postuler ? Pourquoi travailler chez Thy-Marcinelle ?
Je dirais aux candidats : venez travailler chez Thy-Marcinelle parce qu’on recherche beaucoup de personnes qualifiées. On a de très bonnes équipes et de très bons services. Il y a beaucoup à apprendre dans des domaines très différents donc si vous êtes ambitieux, c’est ici qu’il faut venir ! On recherche régulièrement des profils dans tous les secteurs, que ça soit des mécaniciens, électriciens, automaticiens, soudeurs, …
Pour motiver les potentiels candidats, je peux également dire que Thy-Marcinelle offre de très belles perspectives d’évolution et une réelle stabilité d’emploi.